Histoire des explorations au gouffre Berger
(Engins et Noyarey, Isère, France)
Document réalisé par Baudouin Lismonde
avec la collaboration de
Jo Berger, Gilbert Bohec, Philippe Cabrejas, Louis Eymas, Georges Garby, Alain et Jo Marbach, Aldo Sillanoli, Marcel Renaud, etc
Texte écrit en 1993 et mis à jour en 2014, 2020, 2021, 2024
Éditeur les Spéléos Grenoblois du CAF Grenoble 2024
Introduction

Photo : Salle des Treize
INTRODUCTION
Le gouffre Berger est le plus beau gouffre des Alpes Françaises. Il offre toute la gamme possible des paysages et des impressions souterraines. Côté Berger, de beaux puits taillés dans une roche compacte à gros bancs, coté Fromagère, un énorme puits de 205 m, sinistre et redoutable, balayé par des cataractes les jours de crue.
Mais c’est le Berger qui est recherché. Les méandres y sont propres et agréables. Le spéléo entraîné n’y éprouve aucune appréhension, mais peut goûter le plaisir d’une progression toute concentrée sur la précision des gestes. Plus bas, il découvre une énorme galerie parcourue par un torrent débonnaire à l’étiage, de grands espaces, des perspectives sur plusieurs centaines de mètres, un parcours tantôt facile comme sur un sentier de montagne, tantôt délicat ou athlétique en diable, des salles splendides à l’équilibre des formes miraculeux, décorées d’énormes concrétions qui, vues de près, restent belles et finement ciselées, une rivière souterraine agrémentée de plans d’eau, de rapides, de cascades, tantôt murmurant tantôt mugissant au gré de son humeur ou du débit.
Le prestige du gouffre est immense. Il suffit de voir le taux de fréquentation chaque été. Pourtant, d’autres gouffres sont plus profonds que lui, mais aucun n’offre sa beauté. Il constitue une sorte de canon de l’esthétique souterraine. C’est la référence quand on veut évaluer l’intérêt d’un gouffre.
Il a été le gouffre le plus profond du monde de 1954 à 1963. En 1954, c’était le gouffre de la Pierre-Saint- Martin dans les Pyrénées qui possédait le record avec la profondeur de 689 mètres. La palme ayant été ravie par le gouffre Berger avec 1122 mètres, les explorations ont été stimulées à la Pierre, jusqu’à reprendre le titre en 1964. Le record de profondeur pour un gouffre est, bien sûr, un titre illusoire car provisoire. Mais si la gloriole attachée à ces records est vaine, il n’en reste pas moins que l’émulation en spéléologie est un moteur très efficace pour l’exploration. De même que la compétition a permis l’escalade des plus grandes parois montagneuses, de même, elle a permis l’exploration de gouffres difficiles et rebutants. Cette émulation-là est positive. Elle se fait entre spéléos. Elle a pour résultat de conduire l’exploration au maximum des possibilités humaines. Elle n’est pas stérile et enrichit la connaissance du monde souterrain, le “dernier pays vierge” de la planète.
Mais ce gouffre a une histoire. Il a été le théâtre de la Grande Aventure d’une équipe, celle des Spéléos Grenoblois du Club Alpin Français. Cette aventure a été racontée, “Opération moins mille” édité chez Arthaud et réédité récemment, est un merveilleux livre qui raconte l’exploration du gouffre. Un ouvrage de Georges Marry, “Berger, premier moins mille” apporte des compléments et de nouvelles photos. Un film de G. Marry (aidé de J. Berger) “Siphon moins 1122”est un classique non dépassé dans le film d’exploration, pour la densité de son écriture et l’émotion qu’il procure. Plus récemment, le montage de diapositives en relief de Daniel Chailloux et Guy Ventouillac nous montre l’aventure de l’équipe et le gouffre qui en est le cadre.
On peut noter d’autres films sur le Berger :
Gouffre Berger de Guy Prouin (21 mn) Film de David Bianzani sur les plongées Film du GUCEM (3 mn)
Film Petzl (12 mn)
Film Mythe Berger de FR3 (32 mn)
Fond du Monde de Pellegri (22 mn)
Ce résumé-ci n’a qu’un but, celui de permettre au curieux, ou à l’amoureux de la cavité de connaître la liste des explorations. C’est un outil de travail, un pense-bête sans prétention qui pourra cependant être utile. Son intérêt est d’être (ou se vouloir) exhaustif.
Les explorations sont rangées dans un ordre chronologique strict. Toutes les explorations connues ayant entraîné de la première sont mentionnées.
1937
31 juillet 1937. Au gouffre de la Fromagère, les spéléos de Villard-de-Lans (Huart de Fontgalland, Bonnet et Pailler) descendent les deux puits d’entrée (-32).
1953
24 mai 1953, découverte du gouffre (baptisé P3) par Joseph Berger, Ruiz de Arcaute, Georges Bouvet (et pas Noël comme souvent écrit, routier, éclaireur de France), Marc Jouffray (routier). Descente du puits d’entrée et du puits Ruiz. Durée 3 h, -52 m.
25 mai 1953. Les mêmes descendent jusqu’au bas du puits du Cairn (-103), mais Ruiz fait une chute de 16 m, l’échelle ayant cassé (pas trop de mal). Durée 7 h.
13-14 juillet 1953, une équipe de 10 spéléos (Claude Arnaud, Jo Berger, Paul Brunel, Jean Cadoux, Georges Garby, Marius Gontard, Jean Lavigne, Georges Marry, Louis Potié, Aldo Sillanoli) descend les puits en laissant un équipier à chaque margelle. Garby et Cadoux atteignent la grande galerie et la parcourent jusqu’au lac Cadoux. Durée 28 h, 824 m de développement horizontal, -300. Équipement et déséquipement (échelles et cordes).
26 septembre 1953, tentative avortée à cause du mauvais temps (Jacques Aulliac, Paul Brunel, Cadoux, Louis Eymas, Marc Jouffray, Fernand Petzl, Aldo Sillanoli).
Octobre 1953, création du SGCAF.
26 octobre 1953, Charles Petit-Didier (le Petit Général) accompagné de membres du spéléo-club Alpin de Lyon (Barnaud, Marc Puissant, Clapot et Prunier), franchit le lac Cadoux, atteint la cascade du Petit-Général où il verse 36 litres de fluorescéine à 50%, obtenue par Pierre Chevalier auprès du CNRS. La coloration sort 48 h plus tard aux Cuves de Sassenage. Le gouffre est alors baptisé par les Grenoblois, gouffre Berger (avant, on voit sur la topo ou dans l’article de A. Bourgin l’appellation gouffre de la Rivière). Cette action pirate se traduira par une “explication” à la sortie du gouffre.
7-9 novembre 1953, Pierre de Brétizel, Paul Brunel, J. Cadoux, L. Eymas, F. Petzl, Louis Potié, A. Sillanoli atteignent la Tyrolienne. Durée 38 h, développement parcouru 1167 m, profondeur atteinte -372 m.
15 novembre 1953. Arrêté du Maire d’Engins, monsieur Charvet, réservant l’organisation des explorations du gouffre Berger aux Grenoblois.
1954
27 juin 1954. Après réclamation du SC Lyon, décision est prise, par le CA de la Société spéléologique de
France présidée par Raymond Gaché, de laisser les Grenoblois explorer le gouffre du 1er au 30 septembre 1954, ensuite le gouffre sera exploré soit par le SC Lyon (Petit-Didier) soit par le SGCAF (Eymas).
Début juillet 1954, équipement du gouffre et portage de 28 sacs à la salle Bourgin (en plus de l’équipe de pointe, participation de Georges Marry, M. Gontard, Roger Michallet, Marc Soulas, Jacques Berthezène, Robert Juge, Pierre Laffont, Pierre Breyton, Gérard Peaudecerf, Abelle Lavigne, Claudine Lecomte, Marthe Gontard).
L’expédition du 24 au 30 juillet : durée 142 h, 2506 m, -712 m.
24 juillet. L’équipe de pointe de 13 spéléos (C. Arnaud, J. Berger, P. de Brétizel, P. Brunel, J. Cadoux, P. Chevalier, L. Eymas, G. Garby, J. Lavigne, Georges Mathieu, F. Petzl, L. Potié, A. Sillanoli) passe la Tyrolienne, descend le Grand Éboulis et atteint la salle des Treize où elle installe le camp.
25 juillet 1954. Ils descendent la salle Germain, passent le Balcon, et retrouvent à la rivière perdue depuis la Tyrolienne. Ils y font quelques dizaines de mètres avant d’être repoussés par la profondeur des biefs et les parois glissantes (départ vers 11 h, retour vers 19 h).
26 juillet 1954. Une première équipe (Petzl, Sillanoli, Lavigne, de Brétizel) part avec le premier canot,
bientôt suivie par une deuxième (Cadoux, Garby, Arnaud, Potié) mais le nombre de manœuvres freine trop la progression. Une troisième équipe (Chevalier, Berger, Eymas) tente sans succès de trouver une galerie fossile au-dessus du méandre.
27 juillet 1954. Une équipe (Garby, Potié, Cadoux, Brétizel) repart dans l’actif avec les deux canots (et le corps enduit de beurre et de dolpic), mais ils sont arrêtés par la cascade Claudine que Brétizel descend sur 7 m (il faut un mât pour s’éloigner de la cascade). Une autre équipe s’est attaquée à l’escalade en face du Balcon (P. Brunel, J. Berger, F. Petzl, A. Sillanoli). Berger passe la vire, bientôt relayé par Petzl ; mais la seule trouvaille est une salle à cristaux.
28 juillet 1954. Aldo, Brunel, Petzl, Chevalier et Lavigne redescendent au vestiaire récupérer le matériel et ils tentent une escalade dans la salle du Saint Mathieu. À l’occasion du portage vers le puits Aldo, Chevalier parcourt 600 m dans la galerie de la Boue et Petzl et d’autres remontent la galerie Petzl sur 450 m jusqu’à la base de puits remontants.
30 juillet 1954. Sortie de l’équipe de pointe avec le matériel, aidée par l’équipe de soutien.
Expédition du 10 au 13 septembre. Durée 59 h, 2560 m, -740.
L’équipe de soutien était composée de Brunel, Dr Jean Bruel, Pierre Laffont, Roger Michallet, Bernard Serre, Aldo Sillanoli, Fernand Petzl, Louis Eymas, Jacques Aulliac, Edmond Bellier, Marius Gontard, Robert Juge.
10 septembre 1954, l’équipe de pointe (Cadoux, Marry, Lavigne, Berger, Mathieu, Garby, Potié) descend au bivouac de -500.
11 septembre 1954. Après un réveil à 12 h, Cadoux, Garby, Marry et Potié vont à la cascade Claudine pendant que Mathieu, Berger et Lavigne les attendent au Vestiaire. L’installation du mât est longue (tamponnoir, scellement au plomb, 1 à 3 h par amarrage). Garby et Cadoux descendent la cascade et s’avancent jusqu’à la cascade des topographes (ce sont eux les topographes).
12 septembre 1954. Lever à 18 h et sortie avec l’aide de l’équipe de soutien, à 2 h le lendemain, en laissant le gouffre équipé.
22 septembre 1954. Arrêté (le 2e) du maire d’Engins (préfectoral ?) réservant le gouffre au SGCAF.
Expédition du 24 au 27 septembre 1954. Durée 66 h, développement horizontal 2967 m, profondeur atteinte – 903 m.
Équipe de soutien : Gontard, Mathieu, Berger, Marc Soulas, Robert Juge, Laffont, Claudine Lecomte, Dr Bruel, Bernard Sert, Roger Michallet, Lavigne, Eymas, Auliac, Edmond Bellier.
24 septembre 1954. L’équipe de pointe (Sillanoli, Marry, Petzl, Potié, Cadoux, Garby, Brunel, Brétizel) s’enfonce le soir dans le gouffre et installe son bivouac à -500.
25 septembre 1954. Lever à 8 h, départ à 10 h. Potié suivi par tous les autres descend la cascade des topographes et bientôt dévale dans le Grand Canyon. Le puits Gaché est descendu mais Petzl qui a équipé le ressaut suivant, doit s’arrêter sur bassin profond (il est 19 h 30).
26 septembre 1954. La remontée en faisant la topo dure longtemps et c’est à 8 h seulement, aidée par Laffont, Serre, Bellier, Juge à partir du Vestiaire et Claudine à proximité du bivouac, que l’équipe de pointe rentre au camp complètement vidée (mais heureuse!). A 19 h début de la remontée.
27 septembre 1954. Sortie du gouffre tôt le matin.
1955
Expédition du 23 juillet au 1er août. Durée 218 h, -985 m dont 142 h à -500.
Participants en soutien et au camp de surface : Jacques Aulliac, Claude Arnaud, Jacques Berthezène, Marius Gontard, Abelle Lavigne, Claudine Lecomte, Jean Mahot, Georges Marry, Georges Mathieu, Roger Michallet, Yves Noirclerc, Michel Petitot, Marcel Renaud, Bernard Serre
Du 17 juillet au 21 juillet 1955, équipement du gouffre et du camp de -500.
23 juillet 1955, descente de 10 spéléos ( Garby, Sillanoli, Petzl, Cadoux, Juge, Soulas, Potié, Bruel, Pierrot Laffont, Lavigne ) qui bivouaquent à -500 (Bruel y restera 6 jours). Lavigne et Laffont vont à la galerie de la Boue et dépassent le terminus Chevalier.
24 juillet 1955. Portage jusqu’au Vestiaire (à -650).
25 juillet 1955 Installation d’un camp 2 en bas du Grand Canyon (-860). J. Lavigne fait un aller-retour jusqu’au bas du Grand Canyon.
26 juillet 1955. Pendant que 4 remontent à -500, Garby, Sillanoli, Petzl, Cadoux …(?) équipent le puits Gaché et le ressaut suivant en mettant un mât et regagnent le camp à 20 h.
27 juillet 1955. Une équipe (Soulas, Juge, …?) part à midi et progresse de 10 m dans le Singe. Elle est relayée à 17 h par une autre équipe (…?) qui finit d’équiper le Singe, franchit la cascade de 27 m (Petzl qui équipe le haut, Cadoux qui descend le premier), s’arrête sur un gour profond…
28 juillet 1955. …. et rentre à 2 heures.
À 11 h 30, Juge, Soulas, et Garby découvrent la salle de Joly et ouvrent un passage dans les galets sur le côté de la rivière qui siphonne. Ils équipent le premier ressaut et rentrent à 15 h 30. En soirée, l’équipe F. Petzl, L. Potié, A. Sillanoli… (?) commence la Vire-Tu-Oses.
29 juillet 1955. … et revient à 5 h. À 18 heures, l’équipe Soulas, Garby, Marry progresse encore un peu, mais doit s’arrêter par manque de matériel au puits de l’Ouragan. La plaque de l’expédition est posée à minuit.
30 juillet 1955. Retour au camp à 8 h après avoir déséquipé.
31 juillet 1955. Départ à 0 heure vers le camp 1 qui est atteint à 9 h.
1er Août. Départ vers 0 h du camp 1 et sortie à 10 heures malgré l’accident de Soulas qui a une cheville écrasée par un bloc, vers -300.
Pendant ce temps, le 28 juillet 1955, Bruel, Jean Morrachini et Arnaud progressent de quelques centaines de mètres à la galerie de la Boue (chaussés de skis pour ne pas s’enfoncer dans la boue !).
Au cours de l’été 1955, Gontard découvre le puits Marry dont G. Marry descend le puits d’entrée de 90 m.
1956
Le 27 juin 1956. L’arrêté municipal du 15 novembre 1953 est annulé au tribunal administratif de Grenoble sur la demande de Prunier du SC Lyon.
Participants en soutien et au camp de surface : Jacques Aulliac, Jacques Berthezène, Marius Gontard, Abelle Lavigne, Claudine Lecomte, Georges Mathieu, Roger Michallet, Bernard Serre, Augusta et Hélène Gombert (Liban)…
Expédition préliminaire du 15 juillet au 23 juillet, 16 spéléos (3 de Saint Étienne Charles Rouchouse,
Antoine Schott, Arthur Ichkanian dit Kiki, Thevenot de Vichy, André Benoist et Jean Barrier de Paris, Michel Eyraud de Montpellier, Jacques Gimel, Claude Arnaud, Georges Marry, Louis Potié, Soulas, Juge, Lavigne, Ruiz de Arcaute, + un autre Espagnol, Danilo Mazza.). Durée 208 h, équipement de 2 camps : salle des Treize (-500), salle des Toxasters (à la cote -760), portage de 218 sacs.
Expédition principale à 12 personnes, du 3 août au 19 août 1956. Durée 380 h, -1122 m. (La chronologie est douteuse et à vérifier).
3 août 1956. Les 6 premiers de l’équipe de pointe (Edmond Bellier, Georges Garby, Guy Jambert, Yves Noirclerc, Bernard Schneider, Maurice Woehrlé) descendent au 1er bivouac.
4 août 1956. Portage des sacs.
5 août 1956. La deuxième moitié de l’équipe de pointe (Jo Berger, Jean Cadoux, Pierre Laffont, Georges Marry, Louis Potié, Aldo Sillanoli) descend et retrouve les premiers à -500 vers 22 h.
6 août 1956, portage et film.
7 août 1956 descente au 2e camp (123 sacs). Jambert, malade, y restera plusieurs jours.
8 août 1956. Bellier, Cadoux, Sillanoli partent devant pour équiper les puits, les autres suivent en filmant les cascades. Bivouac à la salle de Joly (-940).
9 août 1956. Portage et film (G. Marry). 10 août 1956. Portage et film.
11 août 1956. Garby, Potié, Schneider, Woehrlé (est resté finalement en soutien d’après son témoignage) partent devant, équiper la Vire-Tu-Oses et l’Ouragan que Schneider descend en premier. Garby reste en relais au sommet du puits. Les autres dévalent la grande galerie qui suit, admirent l’arrivée majestueuse de l’affluent – 1000 et sont stoppés par un plan d’eau profond (-1100). Ils remontent à la salle de Joly pour chercher un canot.
- Garby, A. Sillanoli et Schneider repartent (peut-être le 12 août, cf. remarque de Woehrlé), passent le plan d’eau avec un canot et atteignent le siphon de -1122 m à minuit. Tous les autres arrivent 7 heures plus tard en faisant des prises de vues pour le film, et vont voir le siphon …
12 août 1956… et remontent au camp de la salle de Joly (camp 3).
13 août 1956. Pendant que les autres partent vers le camp 2 (Toxasters) et rencontrent l’équipe menée par Petzl au puits Gaché, Garby et Sillanoli restent au camp 3 en renfort (-940), en prévision du passage de l’équipe internationale.
14 août 1956. Les 9 retrouvent Jambert guéri, au camp 2…
15 août 1956 …et continuent à remonter mais la crue bloque l’équipe remontante. 16 août 1956. Portage vers le haut (?)
17 août 1956. Portage vers le haut.(?)
18 août 1956. Premières sorties du gouffre.
19 août 1956. Sortie des derniers.
7 août 1956, puits Marry. Pendant ce temps, Michel Eyraud a découvert à – 30 dans le puits Marry une fissure qui livre la suite du gouffre. Il l’explore en compagnie de Marcel Renaud jusqu’au bas d’un P 60.
8 août 1956. Puits Marry. Le deux mêmes continuent et s’arrêtent sur un dernier P 20 et le lendemain …
9 août 1956, Puits Marry. Marcel Renaud, Michel Eyraud, Sami Karkabi et deux Polonais Kasimir Kowalski et André Chodorovsky (en relais dans les puits) atteignent la cote de -198. À cet endroit, Renaud franchit un passage étroit, poursuit et fait la jonction en compagnie de Michel Heyraud avec la galerie Petzl (contrairement aux allégations de Paul Cabaillot, cf. 1959). Ils vont jusqu’au téléphone annoncer en surface la bonne nouvelle et remonte en déséquipent partiellement le gouffre. TPST 9 h. (D’après Claude Arnaud, il faisait partie de cette équipée, ?)
Expédition des Etrangers du 12 au 19 août 1956 : 18 étrangers invités dont 7 sont allés au camp 3 ou à – 1122 : Sami Karkabi, André Chodorovsky, Kasimir Kowalski, Michel Eyraud, Walter Maucci, José Luis de Uribari, Giorgio Pasquini, Bob Powell guidés par F. Petzl et J. Lavigne.
12 août 1956. L’équipe des étrangers part à 6 h et descend à -500 où elle arrive en fin d’après midi.
13 août 1956. Ils descendent au camp 3 qu’ils atteignent à 24 h et y trouvent Aldo Sillanoli et Garby qui les attendent.
14 août 1956. Ils partent vers 14 h (il ne reste plus que 5 (4 ?) étrangers car 3 ont préféré s’arrêter à -940) et atteignent le siphon dans la nuit.
15 août 1956. Ils sont bloqués par la crue au cours de la remontée, à 1 h du matin, en bas du puits de l’Ouragan. Prévenus par téléphone, Garby et Aldo descendent, en pleine crue, leur porter des duvets qu’ils font filer à 6 h dans la cascade de l’Ouragan et ils modifient l’amarrage de l’échelle pour l’éloigner de l’eau.
Les étrangers attendent la décrue pendant 9 h, puis remontent au camp 3 (-940).
16 août 1956. Garby et Aldo attendent à la salle de Joly l’équipe des étrangers. Ils sont renforcés par Marcel Renaud et deux Italiens. Récupération.
17 août 1956. Arrivée au camp 1, tard dans l’après midi.
18 août 1956. Départ à 11 h de -500 et sortie pour les étrangers vers 23 h.
1957
Expédition légère d’une semaine au Berger (A. Sillanoli, G. Garby, Moirand, et un couple d’Anglais) pour faire des escalades dans la galerie Petzl. Mais une crue fait échouer la sortie.
1959
Puits Marry. Sur les indications de Marcel Renaud, Paul Cabaillot et Jean-Pierre Berger retournent à la galerie Petzl (après Renaud 1956, contrairement à ce qui est écrit dans Spéléo Magazine n° 29), (Boulanger 1966, gr. et abîmes p 105).
1960
Gouffre de la Fromagère. Le SGCAF avec Laffont, Drevet, Jean Lavigne et François Thierry, commence les dynamitages de la chatière à courant d’air de – 32.
1962
Expédition de Frank Salt. Le 24 août, Ken Pearce se met dans l’eau dans le siphon terminal pour examiner les chances de franchissement.
1963
Août 1963. Pendant l’expédition YMCA britannique, dirigée par R. Wright, Ken Pearce plonge le siphon terminal, le franchit (70 m) et s’arrête sur un deuxième siphon. Forte exploitation médiatique de l’exploit.
1964
Août 1964. Le Pegasus Caving Club de Nottingham dirigé par Peter Watkinson découvre une salle située en pont au-dessus de la salle du Saint Mathieu : le Pegasus Bridge.
1965
Du 27 juillet 1965 au 11 août 1965, expédition française au gouffre Berger (48 participants).
28 juillet 1965. Pierre Garcin, A. Guérin et J. P. Pottet (après équipement par Jacqueline Bocquet et Daniel Roussin) explorent 400 m dans la galerie de la Boue (1er siphon, galerie supérieure et 2e siphon). Durée 17 h
29 juillet 1965. Jean-Louis Barbier, Jacques Berthezène, Daniel Giauque, Marc Lamberton lèvent la topo et font un peu de première entre les siphons. Durée 19 h.
1966
Le 2 juillet 1966, chute de Jacqueline Bocquet du SGCAF au puits Garby (20 m de chute), fracture de la colonne vertébrale, sauvetage les 2 et 3 juillet (elle conservera une difficulté à se déplacer).
Du 1er au 20 août 1966, expédition française, continuation du Pegasus Bridge. 8 août 1966. Tentative pour remonter la cascade de l’affluent -1000.
1967
Du 7 août au 21 août 1967, expédition britannique. Le 18 août, Ken Pearce de la British Speleological Association, aidé par l’équipe de Watkinson de la Pegasus Caving Club (ils ont refusé l’aide du SGCAF), plonge le 2e siphon (20 m, -4, cote -1133) et s’arrête sur un ressaut délicat (35 mn derrière -1122).
En septembre 1967, le FLT (Fontaine La Tronche) remonte, dans la galerie de la Boue, le puits en diaclase du réseau des Puits Remontants (futur réseau des Tronchois de la Laitière Mutante), explore dans la galerie Petzl 230 m de galeries au début du réseau Cataploc (cascade de 5 m, 3 m).
Octobre 1967. Expédition SCS (spéléo-club de la Seine)-La Tronche.
Escalade de la cascade de l’affluent -1000 par Alain Marbach, Jean Claude Dobrilla et André Meozzi (130 m, arrêt sur siphon amont à la cote -1049 m).
Gouffre de la Fromagère. Sous l’impulsion de Jean Lavigne, une collaboration entre le Centre de Spéléologie des Gorges de l’Ardèche, le Spéléo club de Cannes et l’Association Nationale des Guides et Moniteurs de Spéléologie a pour objectif de reprendre l’exploration de ce gouffre.
Les 10-11-12 septembre 1967. À la Fromagère, Claude Lamoureux, avec l’aide de Monique Lamoureux, dynamite l’étroiture de -32 sur 15 m de longueur et passe… En fait, il y aurait eu 8 jours de désobstruction (d’après J. Lavigne).
14 septembre 1967. La Fromagère. Reconnaissance jusqu’à -70 m jusqu’à un P 20.
23 septembre 1967. La Fromagère. Deux équipes (dont Jean Trébuchon, et G. Michel…) descendent jusqu’à – 114 m, arrêt sur une « large marmite ».
22 octobre 1967. La Fromagère. Les spéléos d’Ardèche, de Cannes et J. Lavigne atteignent à -165 m le grand puits, qu’ils descendent sur 60 m. Durée 20 h.
1968
Expédition du SCS du 1er au 20 juillet (en réalité jusqu’au 25 août). Participants : Jean-Michel Artola, Roger Bettschen, Michel Coin, Jean-Claude Dobrilla, Jérôme Dubois, Guy Duhamel, Jacky Glauda, Alain Goléa, Bertrand Léger, Gilles Linger, Jean-Pierre Lugiez, Alain et Georges Marbach, Jean-Frédéric Massari, Michel Mathiez, André Meozzi, Bernard Plan, Guy Prouin, Pierre Rousset, Alain Roux-Probel, Philippe Roux, Zeldjko Susak, Gérard Thiriez.
Équipement du gouffre en 4 descentes (-250 m, -600, -705, -1000). 8 juillet 1968, portage des bouteilles de -640 m à -1030 m.
Première grande descente : le 12 juillet 1968, descente de 8 spéléos (J.-M. Artola, J. Dubois, B. Léger, A. et G. Marbach, Bernard Plan, Alain Roux-Probel et Zeljko Susak) jusqu’au 20 juillet. Durée 200 h.
12 juillet 1968. A. Marbach et J.-M. Artola, après une escalade au coude de la Vire-Tu-Oses, découvrent le réseau de l’Ouragan et débouchent sur la rivière -1000. Ils sont arrêtés, à l’amont d’une grande galerie (galerie Ded), par une cascade de 6 m et en aval par une cascade de 10 m.
14 et 16 juillet 1968. Remontée du réseau supérieur vers -1100, dével. 250 m (croquis dans Envers et contre tout, p 35)
15 et 17 juillet 1968. A. et G. Marbach remontent sur 82 m, au-dessus des griffons situés en amont de l’affluent -1000.
16 juillet 1968. B. Léger plonge le premier siphon sur 60 m, mais, gêné par le fil du téléphone, ne le sort pas.
25 juillet 1968. Partant de la surface, A. Marbach et R. Betschen escaladent dans le réseau des Puits Remontants de la galerie de la Boue, la cheminée de 25 m, et commencent le P 31 (future Laitière Mutante).
Deuxième grande descente : du 26 juillet au 30 juillet, deux équipes de 4 et 5. Durée 90 h (Jérôme Dubois, Gilles Linger, Bertrand Léger, Alain Goléa et Alain Roux-Probel qui constituent l’équipe du siphon. Jean- Marc Artola, Roger Bettschen, Alain et Jo Marbach qui forment l’équipe de l’Ouragan.
28 juillet 1968. B. Léger et J. Dubois passent les deux siphons du fond, descendent le ressaut Pearce, explorent 600 m de galeries et lèvent 413 m de topo. Durée 10 h derrière siphon, nouvelle cote de profondeur -1141 m.
27-28 juillet 1968. Au réseau de l’Ouragan, l’autre équipe (Jean-Marc Artola, Roger Bettschen, Alain et Jo Marbach) descend la cascade de 10 m, explore l’aval jusqu’à un siphon, trouve par un réseau fossile (galerie Transverse) un accès à une nouvelle rivière (la rivière Écumante) qu’elle descend vers l’aval jusqu’à un siphon et remonte vers l’amont jusqu’à un puits au bout de 150 m. La première dépasse 1000 m.
Fin juillet 1968. L’expédition belge du Centre Routier Spéléo commence. Le créneau prévu est du 24 juillet au 14 août. Les participants en sont : Jacques Attout, Jean-Pierre Bauwens, Jean-Pierre Cereghetti, Jan-Pierre Coppenolle, Claude de Broyer, Philippr Delescaille, Claude Dumont, Jacques Durieux, Pierre Freyens, Claude Kreutz, Willy Lambrechts, Joël Martin, Lambert Martin, Jacques Minot, François Mulliez, Jean-Paul Nicolas, Yves Peeters, François Rohart, Yvan Soher, Patrick Vanbellinghnen, Marcel Van Tuykom, Pierre Vercruysse, Jean-Pierre Woos…
Cette expédition va chevaucher sur trois semaines celle du SCS (qui a pris du retard et qui remonte son matériel). La différence des techniques (autoassurance à la remontée pour les premiers, assurance par le bas sur une corde avec poulie en haut) entre les deux équipes va être à l’origine de deux accidents.
4 août 1968. Bertrand Léger fait une chute au puits du Cairn (la corde non homologuée a cassé, pas trop de mal) et Georges Marbach au puits Aldo (la corde était en double, non fixée en haut, un brin trop court, fracture du bassin), 24 h de sauvetage.
10 août 1968. Escalade en face du sommet du puits Gaché. Bouché…
12 août 1968. Jean-Claude Coppenolle, Yves Peeters et Piet Vercruysse descendent au Saint Mathieu. Un trou noir a été aperçu au plafond. Jean-Claude et Yves se relayent pour faire l’escalade en artif. Ils réussissent à sortir une trentaine de mètres plus haut dans une grande galerie. À trois, ils partent explorer l’amont et remontent jusqu’à la cote -465 m et sont arrêtés par une obstruction de calcite dans un laminoir horizontal. 13 août 1968. Le lendemain, les mêmes qui s’étaient posés au bivouac de -500 reviennent et explorent l’aval. Ils trouvent un puits de 10 m au bas duquel ils aperçoivent un puits de 60 m donnant vraisemblablement sur le Vestiaire. Ils continuent vers l’aval et s’arrêtent sur une obstruction montrant des traces et un mousqueton. Pierre Chevalier était arrivé là le 26 juillet 1954 (?) en escaladant à partir du Vestiaire.
17 août 1968. Accident d’Yves Peeters des Routiers spéléos Belges à 2 h du matin. La corde a sauté par dessus la concrétion alors qu’il descendait en rappel du réseau supérieur en déséquipant (réseau Yves). Sauvetage de 80 h pendant une forte crue (les frères Bertrand et beaucoup d’autres) (détails dans l’ouvrage Envers et contre tout).
GOUFFRE DE LA FROMAGÈRE
Vers la fin août, Roland Oddes descend le Grand Puits, baptisé puits Bourgin, jusqu’au palier à -100. Le 6 septembre 1968, à la Fromagère, le débit repousse les équipes descendues dans le gouffre.
1969
9 juillet 1969. La cheminée située en aval et en rive droite du lac Cadoux est remontée par A. Marbach et A. Roux-Probel (40 m). Un méandre étroit lui succède parcouru par un faible courant d’air (100 m au total).
13 juillet 1969. Dans le réseau des Puits Remontants de la galerie de la Boue, A. Marbach et X. sortent le P 31 et explorent 200 m de boyaux (future laitière Mutante).
Juillet 1969. Dans le réseau Cataploc de la galerie Petzl, ….?.. remontent le P20 sur 15 m (dével. 450 m).
Le réseau Yves est poursuivi. Une remontée de 15 m à l’aval débouche sur un P 60 qui redescend dans la salle au-dessus du vestiaire (dével. 500 m).
1er août 1969. Remontée de l’affluent et découverte du Niagara.
Du 10 au 12 août, la cascade amont de 6 m du réseau de l’Ouragan est franchie ainsi que les suivantes jusqu’à un lac siphonnant à la cote -842 m. La topo est levée, 1790 m pour 2700 m de développement total (topo de la rivière Écumante par A. Marbach).
GOUFFRE DE LA FROMAGERE
14 juillet 1969 (Gérard Journet, André Peyran, Gilbert Platier, Claude Lamoureux et Jean Lavigne). Dynamitage et amélioration du boyau.
Expédition SCS du 1er juillet au 15 août 1969
19-20 juillet 1969 (club de La Voulte). Équipement du gouffre jusqu’à -140 m.
2-3 août 1969. Tentative dans le puits Bourgin. Jean-Louis Bayle descend jusqu’à la Niche, bientôt rejoint par Claude Lamoureux. Mais une mauvaise communication et l’eau les obligent à remonter. L’onde de crue d’un orage signalé à la surface met 30 mn pour arriver au puits Bourgin. Durée de 10 à 20 h
3 septembre 1969. Tentative de descente par G. Journet et Michel Rosa (dit Badingue) qui échoue. Durée 9 h
6 septembre 1969. C’est Gilbert Platier du club de la Voulte qui atteint le bas du puits Bourgin aux échelles (185 m). Il descend vers l’aval un méandre déchiqueté jusqu’à un ressaut.
4-5 octobre 1969. Gilbert Platier et Roland Oddes (Aubenas) descendent au fond du puits, équipent le ressaut de 3 m et atteignent le siphon de -380. Michel Rosa les rejoint en bas du puits. Durée 11 h.
18 octobre 1969 Claude Lamoureux et deux autres ont réussi une escalade de 7 m à -110 et ont exploré un méandre de 100 m avec deux puits tous deux terminés par des siphons. Les puits sont très concrétionnés.
1970
GOUFFRE DE LA FROMAGERE
5-6 septembre 1970. Descente d’un treuil pour le puits Bourgin.
19 septembre 1970. Gilbert Platier et Michel Rosa descendent fouiller le fond. Après le ressaut de 4 m, ils prennent un réseau supérieur qui leur fait trouver un ruisseau qu’ils remontent sur 150 m jusqu’à une voûte mouillante. À l’amont du puits Bourgin, Platier passe l’étroiture à plat ventre dans l’eau, mais il ne trouve qu’un puits qu’il remonte sur 10 m pendant qu’une autre équipe (Journet, R. Oddes et Henri Rossetti dit Riquet, du Groupe Spéléo Montagne) lèvent la topo jusqu’au siphon.
20 septembre 1970. Platier fait des pendules dans le puits Bourgin pour essayer de trouver une suite.
26 septembre 1970 Jean-Louis Blanchard et Henri Rossetti (tous deux du G S M) lèvent la topo de l’amont exploré par Platier et Rosa durée 10 h.
27 septembre 1970. Fouille du puits Bourgin, sans résultats.
17 octobre 1970. Jean-Pierre Péron, Branais et Platier lèvent la topo de -110 au puits Bourgin. durée 8 h.
18 octobre 1970. Platier et François Branais lèvent la topo de l’affluent de -110 (ils sentent le courant d’air mais n’arrivent pas à le suivre).
1971
Du 6 août au 13 août 1971, une sortie Interclub (SC Vizille, GSM, SG Sassenageois et le Foyer des Jeunes de Seyssins (futurs Furets Jaunes) fouillent le réseau des Tronchois (Scialet 1 p 63).
Descente du S1 (futur scialet des Rhododendrons), dans la cuvette de la Sure par le FLT.
GOUFFRE DE LA FROMAGERE
2-3 octobre 1971. Patrick Dupille du SGCAF plonge sans résultats le siphon terminal de -380 (il était accompagné de M. Rosa, J.L. Bayle et Baudouin Lismonde du SGCAF). La visibilité est très mauvaise et Dupille ne trouve pas de sortie après les deux petites salles du début.
9-10 octobre 1971, Rossetti, Michel Grandenne du GSM et Platier descendent faire un puits parallèle à -300
1972
Expédition Interclub : Foyer des Jeunes de Seyssins, Groupe Spéléo Montagne, Spéléo Groupe de Sassenage et Spéléo Club de Vizille.
Vers le 10 août, dans le réseau des Puits Remontants à la galerie de la Boue (future Laitière Mutante), remontée du P 19, participants …? (Scialet 2 p 44, et Rossetti 1973). Ils atteignent la cote + 110 m par rapport à la galerie de la Boue.
1973
Expédition Interclub Grenoblois.
9 juin 1973, H. Baraggia, A. Disdier et Marc Rossetti remontent le P5 du réseau Matra. Durée 8 h.
10 juin 1973, P. Champalle, Jean-Pierre Pouchot le continuent sur 8 m.
10 juin 1973, Gilbert Bohec, Patrick Deroide, T. Gandelin remontent un ressaut de 8 m et un R4 dans le réseau de l’Interclub.
11 juin 1973. Henri Rossetti monte le puits suivant (10 m) du réseau de l’Interclub. Durée 9 h.
17 juin 1973. G. Bohec, A. Masson, P. Mure-Ravaut commencent le réseau Biboc : P10 au mât, méandre de 30 m, durée 10 h.
17 juin 1973. H. Burlet et Paul Petzl montent sur 10 m le P 24 du réseau des Puits Remontants.
Les 30 juin et 7 juillet 1973. M. Grandene et H. Rossetti finissent de remonter le P 24.
30 juin 1973. G. Bohec et H. Burlet parcourent 50 m de méandres étroits dans le réseau Biboc.
30 juin 1973. E. Ambrosioni, Jean-Luc Bontempi, A. Disdier et Y. Perret continuent le réseau Matra.
1974
Du 1er juin au 6 juillet 1974, exploration par l’interclub ASF (Association spéléos Fontaine), GSM, FJS, SCV (spéléo-club de Vizille).
Remontée des puits du Trou Souffleur situé à l’aplomb du P 125 (P22, P4, P8, P12, arrêt sur P30 arrosé) et remontée de l’affluent du réseau amont (P8, P10, méandre de 30 m).
21-22 septembre 1974. E. Argentier, Y. Perret, M. et H. Rossetti, B. Quint, Y. Kleitz, J.-P. Delgrosse, J. Denis et Serge Caillault font la topo du Puits Marry et descendent une série de puits parallèles à – 80 (ASF-GSM).
1975
19 septembre 1975, découverte du puits de la Quille (futur gouffre des Elfes) par J.-M. Perales, C. Turi et J.- L. Bontempi.
Septembre 1975. Au cours d’une expédition dans laquelle se trouvaient des Français et des Anglais (Burnbey caving club), une crue les a bloqués vers le fond. Au bout d’un jour (?), les conditions semblant s’améliorer les deux Français Éric Meunier et Alain Maréchal du club de Sanary-Six Fours qui n’avaient pas de néoprène (comme les Anglais) décident de sortir. On les retrouvera morts en bas du puits Gaché à -900 m. Il semble qu’ils ont essayé de remonter le puits Gaché en crue. Ce puits n’est pas arrosé en étiage. Peut-être le premier est-il tombé sur le second ? Sauvetage important dirigé par F. Petzl et A. Oyhancabal. Il dure près de 3 semaines et mobilise de nombreux spéléos de la région Rhône-Alpes. Suite à cet accident, la réglementation est renforcée, surtout en ce qui concerne l’âge des explorateurs, les deux spéléos étaient très jeunes (16 ans).
12 octobre 1975, au gouffre des Elfes, décoincement du bloc obstruant le passage, étroitures (M. Guet, J.-L. Bontempi et G. Bohec).
1976
12-18 juin et 17 octobre 1976. Dynamitage des étroitures au gouffre des Elfes par A. Marbach et G. Bohec.
25-26 septembre 1976. Jean-Louis Rocourt, A. Marbach, Olivier Kergomar et Guy Sévenier font 150 m dans la rivière -1000 et explore une galerie qui rejoint, depuis la galerie Transverse le siphon aval de la rivière Écumante (déjà atteint en 1968), durée 24 h.
Un peu plus tard, Olivier Kergomar, France Guillaume, et Jo Marbach font l’escalade d’un puits tout proche du siphon amont de la Rivière – 1000 (pas de suite). TPST 24 h environ.
23-24 octobre 1976. Lucien Chabert, A. Marbach, Guy Masson et J.-L. Rocourt font 250 m dans la galerie du Sable et s’arrêtent sur ressaut remontant de 4 m (topo), durée 25 h.
29 octobre 1976. Au gouffre des Elfes, A. Marbach passe et s’arrête en haut d’un P 12.
27-28 novembre 1976. Au gouffre des Elfes, A. Marbach et G. Bohec descendent les puits et jonctionnent avec le Berger au bout de la galerie Petzl, durée 16 h. Le gouffre des Elfes devient la 3e entrée du réseau.
18-19 décembre 1976. Topo des Elfes jusqu’à l’arrivée du puits Marry dans la galerie Petzl (650 m) par Yannick Taleux et G. Bohec, durée 14 h
1977
15-16 janvier 1977. J.-L. Rocourt, G. Masson, F. Vergiez et A. Marbach font 130 m sous la galerie Transverse du réseau de l’Ouragan et commencent à remonter dans la salle des Trois Cascades, durée 28 h
4 expéditions au réseau Biboc. Participants : Armelle et Gilbert Bohec, J.-L. Bontempi, Éric Boyer, Dominique et René Parein.
18 juin 1977, dans le réseau Biboc, escalade de 8 m et galerie de 600 m.
18 juin 1977. Réseau de l’Ouragan. Lucien Chabert et Philippe Ackerman finissent la galerie du Sable et retrouvent la rivière Écumante (topo).
26 juin 1977, topographie sur 400 m du réseau Biboc par J.-L. Bontempi et É. Boyer. Accident mortel de Jean-Luc Bontempi, victime d’une hydrocution alors qu’il passait à la nage un lac formé par la crue dans la galerie de la Boue. (24 h de sauvetage).
2 juillet 1977. Réseau Biboc, topo et escalade de 14 m, arrêt sur un gour profond.
16 octobre 1977. Réseau Biboc, 300 m de galeries explorées derrière le gour.
11 novembre 1977. Réseau de l’Ouragan. Lucien Chabert et Jean-Pierre Pouchot descendent l’aval de la rivière Écumante et jonctionnent avec la salle des Trois Cascades (topo). Ils remontent l’amont jusqu’au siphon de -870 et trouvent un passage supérieur.
En 1977, au cours d’une sortie en solitaire, Frédo Poggia reconnaît le siphon amont de la galerie de la Boue sur une cinquantaine de mètres.
En 1977, Fred Vergiez plonge le siphon de la Fromagère en bas du puits Bourgin (étroiture) et Robert Russ découvre un boyau à courant d’air… (Baston 120, 2016). Robert Georges passe l’information à Bernard Faure qui fera l’exploration…
1978
21 janvier 1978. Réseau de l’Ouragan. A. et J. Marbach escaladent au-dessus de la salle des Trois Cascades de la rivière Écumante par un amont fossile, retrouvent l’actif et s’arrêtent sur une cascade estimée à 15 m à la cote -841 (topo). En réalité cette cascade faisait 30 m et sera montée par l’expédition Mélusine 20 ans plus tard. TPST un peu plus de 24 h.
1er octobre 1978. Patrick Penez, Frédéric Poggia, Frédéric Vergier découvrent le siphon amont (celui qui revient en arrière) et passent le S3 au fond du gouffre, le S4 (long d’une dizaine de mètres), mais butent sur un S5 (à la cote -1141) qu’ils plongent sur 7 m (nouvelle cote -1148 par rapport au Berger). Une remontée de corde intempestive au puits de l’Ouragan obligera à un secours improvisé car la visite s’était faite en pirate..
1979
Gouffre de la Fromagère. Le 6 octobre 1979, Bernard Faure et Éric Boyer descendent au fond à -360 m et sur les indications d’un précédent visiteur (Robert Russ, Darboun) trouvent le boyau où s’enfile le courant d’air. Arrêt sur étroiture. Durée 9 h.
10 octobre 1979. Gouffre de la Fromagère. B. Faure et René Parein ouvrent le passage au marteau et s’arrêtent sur un P 12 à la sortie du boyau. Durée 7 h 30.
13 et 14 octobre 1979. Gouffre de la Fromagère. B. Faure, E. Boyer, Pascale Lavigne et Philippe Morverand descendent. Philippe s’arrête à – 380 et remonte. Les autres font 1200 m de première et atteignent la cote -550 m, arrêt sur cascade après la future salle du Bivouac… durée 20 h. Une deuxième équipe qui devait descendre le dimanche est arrêtée par la crue, le débit atteignant 10 l/s au P 19.
20-21 octobre 1979. Gouffre de la Fromagère. B. Faure, Jacques Vey et Jean-Louis Rocourt descendent. Jean-Louis fait demi-tour à – 400, Jacques s’arrête à la Grande Salle, Bernard fait une pointe jusqu’au P 31 où le rejoignent les membres de la deuxième équipe Gilles Kirkor et Frédéric Leclerc. Pendant ce temps, Baudouin Lismonde, un Marseillais et J. Vey lèvent la topo des nouveaux réseaux. Durée 20 h.
27-28 octobre 1979. Gouffre de la Fromagère. É. Boyer et P. Lavigne équipent par une longue traversée le P 31. Au-delà, ils dévalent une belle galerie, shuntent un siphon et s’arrêtent au-dessus d’un P 10. Durée 24 h.
1-2 novembre 1979. Gouffre de la Fromagère. B. Faure et R. Parein butent sur un plan d’eau profonde. Ils équipent 40 m de mains courantes. Durée 20 h.
1er novembre 1979. Fromagère. Une équipe sherpa composée d’Emmanuel Fouard, Gilles Kirkor et Jacques Vey descend du matériel de bivouac à la Grande Salle.
2-3-4 novembre 1979. Fromagère. Guy Masson, B. Lismonde et Jacques Chabanne descendent bivouaquer, lèvent la topo jusqu’au terminus, franchissent le plan d’eau et font 500 m de première dans de belles galeries, les Toboggans. Ils sont stoppés par un P 28 arrosé vers – 800. Bivouac en remontant. Durée 52 h.
17-18 novembre 1979. Fromagère. B. Faure, É. Boyer et Véronique Domergue descendent le P 28, les ressauts suivants et atteignent le siphon terminal -902 m. Ils bivouaquent en remontant. durée 32 h.
18-19-20 novembre 1979. Fromagère. B. Lismonde, J. Vey, G. Masson et P. Lavigne descendent au fond. Les deux derniers reconnaissent le siphon en bateau, pendant que les deux premiers lèvent la topo jusqu’au P 28. Durée 43 h.
24-25 novembre 1979. Fromagère. É. Boyer et R. Parein finissent la topo du fond et font des escalades au- dessus du siphon. Ils bivouaquent en remontant. Durée 31 h.
8-9 décembre 1979. Fromagère. J. Chabanne qui devait descendre avec B. Faure se retrouve seul et descend au bivouac.
8-9-10 décembre 1979. Fromagère. La deuxième équipe dont le programme est de prendre des photos du gouffre, hésite longuement à partir, à cause du mauvais temps qui s’annonce. Finalement, à cause de J. Chabanne qui est seul et doit les attendre, elle part, composée de J. Vey, D. Lepage et B. Lismonde. À la descente, elle croise J. Chabanne qui remonte. Le lendemain, ils descendent à – 820 et s’arrêtent au puits arrosé car les flashes ne marchent plus. Décalé de 15 h par rapport à la 2e équipe, B. Faure descend directement au fond, termine l’escalade au-dessus du siphon et rejoint les autres qui bivouaquent à la remontée. Remontée le lendemain, alors que le gouffre se met en crue (un jour en avance sur la météo). Daniel et Jacques lèvent la topo du méandre au début des nouveaux réseaux. Baudouin et Bernard montent devant dans le P 200, les autres suivent. Le débit dépasse 10 l/s dans le puits qui est balayé par un vent de tornade. Arrivés au sommet du P 200, les deux premiers continuent, sortent vers 20 h (durée 49 et 30 h) et rentrent à Grenoble. Pour Daniel Lepage et Jacques Vey, on ne peut que faire des conjectures car on les retrouvera morts à – 80 dans le P 17. Ils ont fini de remonter le P 200, ont franchi le puits le plus arrosé du trou. Mais Daniel a eu des ennuis d’éclairage électrique, ce qui dans un trou arrosé est très handicapant. Ils ont perdu du temps à réparer (réparation visible sur le casque) et vers 23 h, ils se sont peut-être fait surprendre par une violente crue due à une grosse averse sur Engins (témoignage d’un gendarme de Sassenage). Ils étaient tous les deux dans le puits de 17 m, séparés par un fractionnement. La crue a dû les bloquer et ils sont morts de froid sur la corde. Le lendemain matin, une équipe composée de É. Boyer et P. Lavigne est montée au trou. Ne les trouvant pas dans la cabane d’entrée, ils sont descendus et les ont trouvés à – 80. À cause des conditions météo, la sortie des corps n’a pu avoir lieu que le samedi suivant 15 décembre.
1980
9 février 1980. Fromagère. B. Faure, G. Kirkor et F. Leclerc font la topo du boyau d’accès au nouveau réseau et celle de l’amont de l’affluent de -400. En même temps, une rapide désobstruction leur permet de retrouver l’actif de la Fromagère perdu au siphon de -380, arrêt sur P 7 dans l’aval. Durée 10 h.
26 juillet 1980, Bernard Faure et Éric Boyer désobstruent le laminoir du S1 (futur Rhododendrons) dans la cuvette de la Sure. Ils avancent de 2 m (-61), durée 3 h 30.
7 septembre 1980, B. Faure continue la désobstruction au S1, durée 1 h 30.
En septembre 1980. Fromagère. B. Faure et G. Kirkor font 300 m de première dans l’actif trouvé en février, arrêt à – 426 sur siphon.
Plus tard, B. Lismonde et Jean-Jacques Delannoy lèvent la topo de cet actif de la Fromagère qui doit retomber dans le réseau à -620 m.
21 octobre 1980, B. Faure et Thierry Ferrand progressent de 10 m dans le S1.
26 octobre 1980, Thierry Ferrand et Pascale Lavigne franchissent le méandre du S1 (Rhododendrons) et s’arrêtent sur un P4, durée 5 h.
1er novembre 1980. Aux Rhododendrons, P Lavigne, T. Ferrand, B. Faure descendent – 188, durée 10 h.
8 novembre 1980. Aux Rhododendrons, T. Ferrand et B. Faure découvrent la galerie et l’amont de la galerie de la Boue, arrêt sur siphon amont et aval, durée 14 h.
11 novembre 1980. Aux Rhododendrons, P Lavigne et T. Ferrand lèvent la topo de -65 -233, durée 17 h
15 novembre 1980, T. Ferrand et B. Faure lèvent la topo de la galerie du bas des Rhododendrons, durée 15 h.
1981
31 janvier 1981, Fred Vergier tente par le Berger de faire la jonction avec les Rhododendrons : 180 m.
15 février 1981, Frédo Poggia réussit la jonction (longueur 215 m et 12 m de profondeur ). La profondeur du Berger passe à 1198 m et son développement à 20400 m. Le scialet des Rhododendrons devient la 4e entrée du réseau.
Avril-mai 1981, début du dynamitage du méandre du S16 par B. Faure du SGCAF.
1982
Les 10 et 11 juillet 1982, dans les siphons terminaux, Patrick Penez, soutenus par des clubs provençaux, plonge le S5 sur 50 m de profondeur (longueur 170 m) et atteint la cote 1191 (depuis l’entrée et 1248 m depuis les Rhododendrons). Temps passé derrière les siphons 3 h 30 et plongée de 35 mn dans le siphon 5. Durée pour le plongeur 18 h 30, durée de l’expédition 42 h.
1987
Août 1987, accident d’Alex Pitcher (du Northwest Pothole Club) qui se tue en tombant au bas du P8 du réseau qu’il vient de découvrir (au-dessus, et juste avant le Boudoir) alors qu’il descendait pour bivouaquer avec un gros sac. Les recherches durent un mois, mais il ne sera retrouvé qu’un an après.
1988
11 juin 1988, J.-L. Rocourt retrouve le corps d’Alex.
22 juin 1988. Au cours d’un stage d’initiateur (participants…?), exploration et topo du réseau Alex Pitcher et jonction à voix avec le puits Aldo.
26 juin 1988, descente des deux derniers puits juste en amont du puits Aldo.
23 août 1988. B. Faure dynamite et descend le puits d’entrée (25 m) du petit gouffre à côté du Berger (futur gouffre du Cairn) .
Septembre 1988 (?) F. Poggia plonge sur quelques mètres le siphon amont de la rivière -1000 (arrêt sur étroitures).
1989
11 février 1989, B. Faure fait 2 dynamitages dans le futur gouffre du Cairn.
15 février 1989 B. Faure progresse jusqu’à -60 dans le gouffre du Cairn.
16 février 1989 B. Faure et B. Chaumeton du SC Paris débouchent à l’amont du méandre du Cairn au gouffre
Berger. Le gouffre du Cairn est la 5e entrée du réseau.
1990
13 octobre 1990. Frédo Poggia profite de l’équipement du CDS Rhône pour plonger en amont de la galerie Ded (2 précédentes tentatives ayant échoué sur crue et erreur de siphon). Il attaque cette fois par le lac siphonnant en amont de la sortie de l’affluent – 1000. Il franchit un siphon de 205 m (-12) dans deux diaclases parallèles reliées par une baïonnette, explore une galerie de 10 m en impasse, et sort dans la Fromagère. La Fromagère devient la 6e entrée du réseau. La dénivellation entre les deux entrées est 80 m. La cote est -842 m par le Berger et -902 m par la Fromagère. Si on prend comme référence le Berger, la cote de la Fromagère devrait être de – 922 m, soit 20 m d’écart. La nouvelle cote du réseau est donc 1271 (en prenant le Berger comme référence) et le développement dépasse 25 km.
1993
Octobre – novembre 1993, poursuite des dynamitages au S16 sur la Sure par B. Faure et T. Ferrand (71 trous).
1996
L’accident de l’équipe Anglo-Hongroise.
Une équipe d’Anglais et de Hongrois visitait le gouffre Berger début juillet. Ils avaient atteint le fond.
Le samedi 6 juillet, la météo était franchement mauvaise sur le Dauphiné. Néanmoins les spéléos, qui l’avaient pourtant consultée, descendirent dans le gouffre le 6 juillet en début d’après-midi pour déséquiper le gouffre à partir du fond. À la descente, ils croisent une autre équipe de Britanniques qui ont dû attendre 12 heures de décrue le vendredi pour pouvoir remonter. Ils s’arrêtent à leur camp de -500 pour y dormir. Il y avait quatre Hongrois et deux Anglais : William Stead et Nicola Dollimore.
Le lendemain 7 juillet, ils vont vers le fond. La première équipe de Hongrois (Istvan Torda 23 ans, Nemeth Zsolt 27 ans et Miklos Nierges 28 ans) est arrêtée par l’eau issue de l’affluent – 1000 qui était en forte crue. Les connaisseurs du gouffre savent que cet affluent est en crue avant le torrent du Berger. L’autre équipe (Nicola Dollimore 30 ans, William Stead 36 ans et Karoly Tompa 24 ans) s’est arrêtée au puits de l’Ouragan que l’Anglaise n’a pas descendu. La remontée commence. Au fur et à mesure qu’ils remontaient, le réseau se mettait progressivement en crue. La deuxième équipe (deux Anglais et un Hongrois) franchit le grand Canyon, et arrive à la cascade des Topographes. Le niveau était déjà bien haut. L’Anglais monte le puits et le ressaut de 2 mètres qui lui succède. L’Anglaise se trouve alors en difficulté dans ce ressaut (elle n’a ni pontonnière, ni néoprène). Elle est longée sur la main courante, mais sortir le ressaut demande une grande force ou l’usage des bloqueurs. L’eau se met à monter plus vite (vague de crue ?). Ses compagnons ne peuvent bientôt rien faire pour elle. Elle était longée sur la corde entre deux spits et pratiquement sous la cascade. Elle est morte sur place le dimanche 7 vers 21 h. L’Anglais resta jusqu’au mardi entre la cascade Claudine et la morte. Le Hongrois fut cloué au sommet de la cascade des topographes.
Au-dessous, l’équipe des trois Hongrois déséquipait le trou. Le niveau de l’eau montait. Ils réussirent à franchir la cascade de 27 mètres, mais, au sommet, ils comprirent qu’ils ne pourraient jamais passer le ressaut du Singe très arrosé qui lui fait suite. Ils décidèrent de redescendre au bas de la cascade de 27 mètres. Le premier (Istvan) arriva au niveau du fractionnement très arrosé 15 m sous la margelle et ne put pas s’en sortir car le niveau de l’eau avait terriblement augmenté. Il est mort lui aussi sur sa longe. Les autres sont restés au sommet. L’un dut se contenter d’une seule pédale d’artif pour rester hors de l’eau.
8 juillet. La crue resta égale pendant la nuit mais le lendemain lundi 8 juillet, à partir de midi, le niveau subit une formidable augmentation. Ce n’était plus une crue estivale de rareté annuelle. C’était une crue peut-être de fréquence cinquantenale. Au niveau des spéléos, un débit de 4 ou 5 m3/s d’eau furieuse remplissait les galeries de son vacarme et de ses embruns glacés. Aux Coufinades, un siphon s’amorça. La mousse de crue fut retrouvée au plafond des galeries. Le Vagin était sous l’eau. Aux Cuves de Sassenage, la grille d’entrée des touristes était emportée par la crue ! La salle Eymas en-dessous de la cascade des Topographes était transformée en un lac de 50 m de long.
Le mercredi 10 juillet, la crue se calma. L’Anglais pu redescendre dans le grand Canyon en passant sur sa compagne. À la cascade de 27 m, les deux Hongrois rescapés fortement éprouvés, surtout celui qui dut rester sur une pédale d’artif, lancèrent une nouvelle corde, passèrent à côté de leur camarade mort puis descendirent se réfugier en bas de la cascade de 27 mètres où les sauveteurs les retrouveront peu après.
Les secours ne purent les rejoindre que le mercredi 10 dans la soirée.
Les deux premiers survivants furent remontés le vendredi 12, les deux derniers le dimanche 14.
Le sauvetage dirigé par Albert Oyhancabal fut sans doute le plus important des secours en France (jusqu’à celui des Vitarelles). Deux cadavres, 4 blessés. Le dernier cadavre sortit du trou le mardi 16 juillet. Parmi les très nombreux sauveteurs, Hubert Desplanques se retrouva avec un annulaire cassé et Olivier Sausse avec une entorse sévère de la cheville.
La crue qui s’est abattue sur le Vercors nord ce week-end là est la plus forte des années 80. À la Goule Noire, le débit a dépassé 25 m3/s.
Réseau Julien (galerie de la Boue)
12 septembre 1996. Serge Caillault, Sylvain et Florent Caullireau, Christine Leroch, inspectent la galerie de la Boue
29 septembre 1996. Serge Caillault, Alain, Sylvain et Florent Caullireau, inspectent le réseau Matra et découvrent le réseau Julien. TPST 11 h 30.
Réseau Mélusine. Bernard Cruat organise une descente au fond du Berger examiner les possibilités de suite côté rivière Écumante.
1997
13 au 22 juillet 1997. Ouverture du futur Cheval-Vapeur (la Sure) par B. Faure du SGCAF.
24 juillet 97, B. Faure fait 150 m de première au Cheval-Vapeur jusqu’à la zone mondmilcheuse.
27 juillet 1997, B. Faure descend les ressauts et s’arrête au milieu du P 48.
17 août 1997, B. Faure progresse jusqu’au puits du Maréchal Ferrand.
20 août 1997, B. Faure, Thierry Ferrand et Christophe Arnoult réussissent la jonction avec le S1 (300 m de première).
30 août 1997, séance topo de B. Faure.
6 septembre 1997, B. Faure, Thierry Ferrand et Christophe Arnoult découvrent la galerie du Lapin qui
Marche (500 m de première).
10 au 21 septembre 1997, rééquipement et amélioration au Berger pour l’expédition Mélusine 97. 13 septembre 1997. Au Cheval-Vapeur, B. Faure et P. Cabrejas lèvent la topo de l’entrée.
15 septembre 1997, B. Faure explore l’amont de -120.
15 novembre 1997, B. Faure fait 200 m de première.
Au Berger, expédition Mélusine 97.
22 septembre au 3 octobre 1997. Participants Olivier Clavel, Bernard Cruat, James Madre, Robert Campredon, Jean-Charles Borel, Jérôme Aviotte, Olivier Herr des Drabons et Chieures et Philippe Cabrejas du SGCAF.
Le 23 septembre au Berger. Jean-Charles et Robert refont des parties de la topo pendant que Olivier, James et Bernard transportent le matériel au terminus 96.
Le 24 septembre, les mêmes finissent l’escalade du puits de l’Impossible, remontent la cascade Soulas, le ruisseau du Boa et s’arrêtent dans une petite salle après avoir perdu l’actif.
Le 25 septembre, Olivier et James remontent en surface. Jean-Charles et Robert lèvent la topo de la première de la veille pendant que Bernard fouille les plafonds et débouche dans une grande galerie fossile, la galerie Mélusine et ils atteignent le bord de l’actif retrouvé.
26 septembre, jour de repos.
27 septembre, Jérôme, Olivier et Philippe descendent en 4 h 30 au bivouac avec un porteur Emmanuel Carrier. Une tentative de Robert, Bernard et Jean-Charles au fond avorte sur chute de Bernard. Un essai de communication radio des Montpelliérins échoue lui aussi.
28 septembre. Olivier, Jérôme et Bernard remontent en surface et les deux premiers redescendent des cordes. Jean-Charles et Philippe font de la topo pendant que Robert prend quelques photos. Au terminus, Philippe traverse au-dessus de l’actif et parvient au siphon.
29 septembre, Philippe fait une tentative d’escalade au fameux porche de la galerie Ded.
30 septembre, Jean-Charles et Philippe désobstruent au bout de la galerie Lyne pour shunter le siphon : échec. Escalade de porche ou semblant de galerie supérieure. Point dans le méandre Trocourt, arrêt sur manque de corde.
1er octobre. Bernard descend au fond. Robert malade d’une angine reste au camp. Au fond, le ressaut remontant de l’YM de 15 m est franchi et Philippe et Jean-Charles explore la galerie Mélusine aval jusqu’au Lagon Bleu que Philippe passe en slip et s’arrête un peu plus loin sur puits.
2 octobre, tout le monde remonte sauf Jean-Charles, Philippe et Bernard pour de la vidéo et des mesures de débit.
3 octobre. Sortie des trois derniers.
Octobre 1997, une équipe du SGCAF, Philippe Cabrejas, Emmanuel Carrier, Rémi Cristini, François-Éric Cormier et Yves Perette font une pointe en week-end et finissent l’exploration et la topo de la galerie Mélusine aval (escalade du puits de la Caution, jonction avec le méandre Trocourt).
Réseau Julien à la galerie de la Boue
25 octobre 1997, Alain, Sylvain Caullireau, continuent les escalades dans le réseau Julien et franchissent le boyau Infâme. 500 m de première, TPST 14 h.
23 novembre 1997, B. Faure, Ingrid Walkiers et Hervé Agnel jonctionnent l’actif du bas du P 21 au siphon aval du S1.
1998
Réseau Julien. 21 mai 1998, Serge Caillault, Alain, Julien, Florent, Caullireau, équipe par le puits des Elfes
et lèvent une partie de la topo du réseau Julien. TPST 17 h.
Le 9 juin 1998, Bernard Faure et Rémi Cristini lèvent la topo de l’affluent du Topofil au Cheval-Vapeur (220 m).
Le 18 juin 1998, Bernard Faure seul lève la topo au Sud-Est du puits du Maréchal Ferrand (170 m).
Le 19 juin 1998, Bernard Faure et Pierre Latapie, exploration d’un réseau au-dessus du P 21. Une branche redescend sur le réseau du Topofil. De l’autre côté, des petits puits conduisent à un beau puits à descendre.
Le 21 juillet 1998, Bernard Faure et Christophe Arnoult attaquent l’escalade au bout du Lapin qui Marche : P 13, P 10.
Juillet 1998, Alain, Sylvain, Julien, Flore Caullireau, Barnabé Fourgous poursuivent l’exploration du réseau Julien et continuent la topo. TPST 12 h.
6 août 1998, Serge Caillault, Alain et Julien Caullireau, Emmanuel Pluchart terminent la topo et l’exploration du réseau Julien (700 m de première environ). TPST 13 h.
Le 14 août 1998, Bernard Faure descend ce puits de 30 m vu le 19 juin et jonctionne avec la galerie du Lapin qui Marche (152 m de topo).
Le 18 août 1998, Bernard Faure continue les escalades au bout du Lapin qui Marche : P 12.
Le 29 août 1998, Éric Laroche-Joubert, Christophe Arnoult et Bernard Faure poursuivent les escalades. Éric monte le P 47 (puits du Matterhorn) et débouche en falaise : l’Oeil du Lapin (8e entrée du Berger). Ils sortent par la falaise en l’équipant (première traversée S16 – Oeil du Lapin).
Le 2 septembre 1998, Bernard Faure descend au bas du P 47 et fait l’exploration d’un P 30 et d’un P 15 permettant une jonction avec la galerie du Lapin qui Marche.
Le 6 octobre 1998, Thierry Ferrand et Bernard Faure, topo et complément d’exploration dans l’Oeil du Lapin.
Le 15 octobre 1998, Thierry Ferrand et Bernard Faure déséquipent le S16. L’accès au siphon amont se faisant commodément par l’Oeil du Lapin.
Réseau Mélusine. Le 18 octobre 1998, Stéphanie Rochereau, Yannick Zanardi, Lionel Revil, Philippe Cabrejas et 6 stagiaires du Brevet d’état spéléo vont au siphon du Fin Fond (en laissant Stéphanie au bivouac de la salle de Joly). Les autres portent le matériel de Philippe Cabrejas qui plonge dans le siphon du Fin- Fond sur 150 m environ (-12 m). Une crue les bloque au retour à la traversée de la Rivière – 1000 pendant une dizaine d’heures, puis de nouveau une dizaine d’heures au pied de la cascade de 27 m. Un secours est déclenché en surface et les sauveteurs retrouvent les membres de l’expé au puits Aldo. TPST 50 h. (communication P Cabrejas)
1999
Le 9 juillet 1999, Bernard Cruat, Alain Maurice et un 3e, après être descendus au bivouac Mélusine (à la salle de Joly) la veille, refont l’escalade de la lucarne de la galerie Ded (ils trouvent des spits en haut).
Le 10 juillet 1999 ils lèvent la topo (Scialet 33).
2001
Les 27 et 28 janvier 2001, a eu lieu au gouffre Berger un exercice de sauvetage spéléo. Il avait pour but de démontrer l’efficacité des dispositifs en place en cas d’accident spéléo au gouffre Berger, et cela afin d’autoriser la visite du gouffre même en hiver. Le sauvetage a duré 14 h, mais une attente au bas du puits Garby de 3 h a été nécessaire pour une sortie du « blessé » de jour. L’exercice fut une réussite qui ne persuada toutefois pas le maire d’Engins de modifier son arrêté.
2002
2003
Expédition du 11 au 20 juillet 2003 par le CDS Bouche du Rhône. 61 spéléos ont participé à cette expédition au cours de laquelle Frédo Poggia a plongé le siphon S5 du fond du gouffre. Il a plongé seul et a acheminé quatre bouteilles au 5e siphon afin de pouvoir plonger au mélange (il avait prévu de descendre à – 80). Il a utilisé une 4 litres à l’air, une 4 litres d’oxygène pur, deux 7 litres au trimix. Le 5e siphon fait 200 m environ et le plongeur est venu buter sur un laminoir de galets infranchissables à la cote – 52 m.
2004
9 octobre 2004, Thierry Guérin, Laurent Maillot, Alain Maurice attaquent l’escalade en artif juste en aval du Vestiaire. Ils découvrent la rivière Oubliée qu’ils explorent.
13 octobre 2004, Barnabé Fourgous et Tristan Godet fouillent le secteur de nouveau au cours de l’expédition Jeunes.
11 novembre 2004, Marc et Valier Galy, Éric Sanson, Alain Maurice lèvent la topo (341 m).
2005
2006
Le 15 octobre 2006, Tudor Marin, Mihai, Tristan Godet, Alain Maurice descendent des puits dans la rivière Oubliée. Il reste quelques points encore à voir (Scialet 35).
2007
Du 8 au 11 février 2007, Cascade du Topographe. Manu Tessane, Daniel Betz, Fabien Mulet pour l’équipement, Thierry Guérin, Barnabé Fourgous, Tristan Godet, Jérôme Lacou, Laurent Maillot pour 79 heures et Pierre-Bernard Laussac, Alain Maurice pour 54 h attaquent l’escalade au niveau de la cascade des Topographes (-800). Au début dans l’Hauterivien, l’escalade est très délicate puis dans l’Urgonien cela avance plus vite. Ils atteignent la cote 126 m au-dessus du départ de l’escalade et trouve une galerie amont – aval. Ils topographient 514 m. (Scialet 35).
Le 14 juin 2007, Barnabé Fourgous (ASV), Manu Tessane (Gucem), Tristan Godet (ASV) descendent fouiller le réseau du Vervecarius (TPST 14 h).
Le 23 juin 2007, Jérôme Lacou, Laurent Maillot (GSM), Paul MacKrill, Alain Maurice (GSM) font l’aval de la galerie est et lèvent 350 m de topo (TPST 21 h).
Le 24 juin 2007, Thierry Guérin, Pierre-Bernard Laussac, Pierre-Yves Belette revoient la galerie du Siphon Blanc. (TPST 11 h).
30 juin 2007, Thierry Guérin et Alain Maurice font l’amont du réseau du Vervecarius : des cristaux mais pas de suite (TPST 11 h).
Neuvième entrée. En Août 2007, Paul Mc Krill et Jules Carter installent une antenne pour le système Nichola, dans la fissure juste au sud de l’entrée du gouffre Berger. Ils ont la surprise de constater que cela passe. Ils finissent par atterrir après deux puits en bas du puits du Cairn (Scialet 36).
Le 9 novembre 2007, Barnabé Fougous et Tristan Godet profitant de l’équipement des FJS vont au P31 vers – 700 et font 300 m de galerie fossile au-dessus de l’actif (topo), (Scialet 36).
2008
Le 9 février 2008, Thierry Guérin, Laurent Maillot, Daniel Bruyère et Alain Maurice retournent au siphon Blanc toujours amorcé (TPST 18 h).
Le 23 février 2008, Barnabé Fourgous et Thierry Guérin terminent l’escalade à l’aplomb de la cascade des Topographes : pas de suite (TPST14 h).
Le gouffre est déséquipé en mai 2008.
2009
Du 20 au 22 février 2009, Pascal Guimard, Joris Bonneville, du Gucem et Laurent Maillot, Thierry Guérin, Alain Maurice du GSM bivouaquent et fouillent les amonts du Vervecarius. Ils tombent sur des puits descendants (probablement le Niagara).
Fromagère. Les FJS sous la conduite d’Emmanuel Gondras reéquipent la Fromagère (2007-2009) et attaquent les escalades de l’affluent – 680 m. Après 8 sorties, ils remontent deux puits de l’affluent. La technique utilisée est le bivouac lourd (Scialet 38). Participants aux explorations : Julien Tissot, Manu Gondras, Vincent Franzi, Simon Minaud. Porteurs pour le bivouac de -580 : Clémentine Eymery, Floriane Denarié, Jean-Claude Blanchon, François Velut, Julien Champion et Pierre X.
2010
Laitière Mutante
Le 21 février 2010 Cédric Lachat (avec Julien Engel) découvre la fissure d’entrée avec un bon courant d’air soufflant, de la future Laitière Mutante.
24 février 2010, Cédric et Thierry Vilatte commencent le chantier.
26 février 2010, poursuite du chantier par Cédric, Clémentine Eymery et Vincent Franzi (baptême du trou).
30 février 2010, Cédric, Vincent et Emmanuel Gondras parviennent au sommet du puits Ramone.
5 mars 2010, Cédric Lachat, Clémentine Eymery, Thierry Vilatte, Manu Gondras, Raphael Lachat, Charles Butin descendent le puits Ramone, le puits Bernard l’Hermite, le puits Sanctum et s’arrête à -206 m.
Les 23 et 24 mars 2010, Thibaut Mauron, Cédric Lachat, Clémentine Eymery, Thierry Vilatte, Manu Gondras, Raphaël Lachat, Vincent Franzi, Charles Butin, Jeanne Beaujard descendent les puits suivants et font la jonction avec le réseau exploré par le bas par le FLT.
2011
Le 17 juin 2011, plongée des siphons du fond. Damien Vignol, Manu Tessanne descendent au siphon en 2 h 30, passent les deux siphons et lèvent une partie de la topo du réseau vu par Bertrand Léger et Jérôme Dubois. Ils fouillent la zone sans trouver du nouveau. (TPST 17 h).
30 juin 2011, Manu Tessanne et David Bianzani passent de nouveau les siphons et remontent vers le siphon 4 (amont) que Manu plonge et franchit (95 m, -17). Il débouche bientôt en hauteur dans la diaclase entre les siphons 1 et 2. Ce siphon amont sert de trop-plein au moment des grandes crues.
En revenant, David plonge un siphon (le siphon 5 bis) et s’arrête sur galerie assez vaste.
Participants aux équipements et portages : Pascal Guinard, Daniel Betz, Fabien Mulet, Joris Bonnevide, Barnabé Fourgous, Pierre-Yves Belette, Mihaela Manisor, Thierry Guérin, Tristan Godet, Pierre-Olivier Chabod, Damien Locatelli, Jean-Philippe, Alexandre Lefevre, Pierre Serroul.
2012
2013
Le 24 octobre 2013, découverte d’un trou souffleur le D35 sur le bassin versant de la Fromagère par une équipe des FJS : Vincent Franzi, Pierrot Garcin, Jean-Louis Bret et Pierre Lefebvre.
10 sorties de désobstruction avec chèvre et treuil électrique ont lieu. Le trou atteint 10 m de profondeur. Les participants en sont : Vincent Franzi, Charles Butin, Pierre Garcin, Jean-Louis Bret, Clément Garnier, Pierre Lefebvre, Jacky Soret, Olivier Dutel, Bernard Leprêtre, Tarascon, Cédric Lachat…
2014
Gouffre D 35
Après de nombreuses séances de chantier par les FJS, le premier puits est descendu le 24 juillet 2014 (14e séance). La profondeur passe ensuite à 60 m de profondeur le 21 octobre 2014 (22e séance).
2015
Gouffre D 35
Au bas du puits Quitte ou Double un énorme chantier est entrepris : le boyau des Gabions.
2016
Reprise de la désobstruction du boyau des Gabions. Le 8 juin 2016, Magin Fernandez et Laurent Blaise font un dernier tir et voient la suite s’ouvrir devant eux.
D’autres chantiers permettent d’améliorer. Charles Butin, Cécile Pacaud, Magin et Laurent équipent quelques ressauts et atteignent la cote -85 m.
Le 3 juillet 2016, une grande première est organisée (50e séance) à laquelle participent huit personnes. La cote -180 est atteinte.
Le 13 septembre 2016 (54e séance) une nouvelle équipe atteint la rivière (l’affluent – 1000). Cédric Lachat et Vincent Franzi équipent la dernière cascade de 18 m qui permet la jonction avec les escalades entreprises depuis le gouffre de la Fromagère. La jonction est faite.
D’autres descentes permettent de lever la topo et d’explorer le cours d’eau.
Le 10 décembre 2016 une grosse exploration du collecteur vers l’amont s’arrête juste avant la galerie Punta Cana.
Explorateurs : Alain Marbach, Pascal Groseil, Olivier Testa, Parrot David
2017
Gouffre D 35
Le 7 janvier 2017, la galerie Punta Cana est découverte et explorée. Le développement du D35 atteint 2431 m.
Suite des explorations par les FJS et publication dans Scialet 45.
2018
2019
Réseau de l’Étoile Sardine (dans Scialet 50).
Le 16 mars 2019, Nicolas Baudier, Cédric Clary, Barnabé Fourgous et Hugo Salgado Garrido attaquent l’escalade au-dessus de la cascade de 27 m (la Grande Cascade) pour atteindre un balcon en hauteur. Ils explorent un premier étage (TPST10 h).
Le 19 juin 2019, Yannick Baux, Barnabé Fourgous, Damien Vignoles, et Manu Tessanne. Ils poursuivent l’exploration en franchissant l’étroiture en bas du réseau et s’arrêtent sur siphon. Ailleurs ils découvrent un P 30. (Tpst 15 h).
Le 18 juillet 2019 Barnabé Fourgous, Benoît Urruty, Manu Tessanne et Aymeric Bougnol. Le P30 se révèle bouché en bas, mais l’équipe découvre un deuxième étage.
2020
Gouffre de la Fromagère (Scialet 50)
Le 14 novembre 2020, Cédric Lachat et Dadid Parrot, descendent par le D35 et commencent l’escalade de l’affluent juste avant le siphon.
Le 21 décembre 2020, Alex Lopez, Cédric Lachat, David Parrot, Hervé Vico, Léa Varnérot commencent à tourner pour le film « on a marché sous la Terre ».
2021
Réseau de l’Étoile Sardine (Scialet 50, ce réseau démarre au-dessus de la cascade de 27 m).
Le 1er juin 2021, Barnabé Fourgous et David Parrot fouillent le 2e étage, escalade un puits de 25 m et découvre un 3e étage aux dimensions plus confortables (15 m par 20. Ils font 600 m de premières ce jour-là. À la reontée Barnabé remarque un réseau en hauteur au niveau de la galerie Petzl.
Galerie Ded (Scialet 50)
Le 15 août 2021, Barnabé Fourgous, Camille Mavris et Damien Vignoles. Barnabé plonge un siphon suspendu dans le réseau de la galerie Ded. Il progresse vers la Fromagère mais ne peut continuer.
Gouffre de la Fromagère (Scialet 50)
Le 21 janvier 2021, Alex, Hervé, Cédric et David continue à monter et bute sur une trémie.
Le 24 avril 2021, Les mêmes descendent avec un trou en crue : tournage.
Le 26 juin 2021, Alex Lopez, Cédric Lachat, David Parrot, Hervé Vico, Escalade de 40 m par les mêmes
Le 12 novembre 2021, Alex Lopez, Cédric Lachat, David Parrot, Hervé Vico, explo et topo
Le 19 décembre 2021 Alex Lopez, Cédric Lachat, David Parrot, Hervé Vico et Charles Butin exploration d’un boyau suivi d’un puits.
2022
Gouffre de la Fromagère (Scialet 50)
Le 23 janvier 2022, Alex Lopez, Cédric Lachat, David Parrot, Hervé Vico, Léa Varnerot, Manu Tessanne et Barnabé Fourgous plongée du siphon qui se révèle sans suite
Le 26 mai 2022, Alex Lopez, Cédric Lachat, David Parrot, Hervé Vico, Charles Butin, Olivier Gente, Jeff Wade. Tentative de désobstruction des boyaux.
Le 8 août 2022, David et Léa, fouille des premières.
Gouffre Berger Galerie Ded (Scialet 50)
Le 11 juillet 2022, Alex Lopez, Barnabé Fourgous, David Parrot continuent à fouiller le secteur vers la Fromagère sans résultat notable. (Tpst 14 h)
Camp Commission Jeune de la FFS, en 2021 et début août 2022. Deux réseaux sont explorés : réseau du Quartier Latin à -250 (dév 879 m), réseau l’Immondlish à-250 (dév 606 m). cf. article Spéléo Magazine 119. Nombreux participants : Augustin Madeleine, Lilian Cabrera, Marius Carrière, Coline Camus, Loïc Maurice, Barnabé Maurice, David Parrot, Simon Petellat, Barnabé Fourgous, Alexane Roth et d’autres…
Réseau de l’Étoile Sardine (suite).
Les 18, 19, 20 février 2022, Alex Faucheux, Gaël Fouroux, Éric Fouroux, Barnabé Fourgous, Olivier Galai, Thibault Galai, Thierry Guérin, Damien Gruel, Tom Lallemand, Mathéo Maquet, Barnabé Maurice, Camille Mavris, Jacques Morel, Prune Roche, Patrice Roth lèvent la topo du 3e étage. Le lendemain découverte de la rivière dOr sur 200 m. TPST 52 h.
Les 21 et 22 juin 2022 Thibaud Peyrouse, Alex Faucheux, Lionel Revil, Damien Gruel, et Pierre-Bernard Laussac. Ils atteignent un siphon au bout de la rivière d’Or et un autre siphon (Rouge et Jaune). Tpst 40 h.
Les 21, 22, 23 juin 2022. Marathon spéléo après le lac des Bouzes. Thierry Guérin, Barnabé Fourgous, Tom Lallemand, Arnaud Rufray et Patrice Roth. Luka Mater, Olivier Galai, Thibaud Galai, Barnabé Maurice, Alain Maurice, Camille Mavris, Antoine Guérin et Brice Bégou. Pierre-Bernard Laussac et Paul Mackrill. Reéquipent plusieurs passages des Couffinades, franchissent le lac des Bouzes, découvrent une grande descente dans la 3e galerie, près d’un kilomètre de première.
Les 1, 2, 3 Juillet 2022, Dans la rivière d’Or bis. Loïc Maurice, Barnabé Maurice, Prune Roche, Édouard Dessaint. Découverte vers le siphon Blanc d’une descente vers une suite aval de la rivière d’Or (un pointillé). (385 m de topo).
Le réseau de l’Étoile Sardine (partie Nord)
13, 14, 15, 16 juillet 2022. Faille de la Grande Rivoire. Équipe 1: Manu Tessanne, Océane Haure, Pascal Guinard, Maud Simonet, Thibaud Galai. Équipe 2 : Thierry Guérin, Chris Bouilhol, Camille Mavris. Équipe 3 : Isadora Guillamo, Lionel Revil, Damien Gruel, Olivier Galai, Barnabé Maurice, Loïc Maurice, David Parrot. Équipe 4 : Barnabé Fourgous, Tristan Godet. Ils parviennent au bout du réseau à escalader une faille (sans doute celle de la Grande Rivoire). Arrêt sur trémie à courant d’air.
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LISTE DES EXPLORATEURS DU RÉSEAU
Nous les avons rangés par ordre alphabétique. Pour retrouver leur contribution à l’exploration faire « recherche » sur leur nom dans le fichier Word.
Ackermann Philippe, Agnel Hervé, Ambrosioni E, Arcaute Ruiz De, Argentier E, Arnaud Claude, Arnoult Christophe, Artola Jean-Michel, Auliac J, Aviotte Serge
Baraggia H, Barbier Jean-Louis, Baudier Nicolas, Baux Yannick, Bayle Jean-Louis, Beaujard Jeanne, Bégou Brice, Belette Pierre-Yves, Bellier Edmond, Berger Joseph, Berthezène Jacques, Bertrand Les Frères, Betschen Roger, Betz Daniel, Bianzani David, Blaise Laurent, Blanchon Jean-Claude, Bocquet Jacqueline, Bohec Armelle, Bohec Gilbert, Bonnet Jean, Bonneville Joris, Bontempi Jean-Luc, Borel Jean-Charles, Bougnol Aymeric, Bouilhol Christian, Bourguignon Henri, Bouvet Georges, Boyer Éric, Bret Jean-Louis, Brétizel Pierre De, Breyton Pierre, Bruel Dr, Brunel Paul (Ou Pierre ?), Bruyère Daniel, Burlet H, Butin Charles
Cabrejas Philippe, Cadoux Jean, Caillault Serge, Campredon Robert, Carrier Emmanuel, Carter Jules, Chabanne Jacques, Chabert Lucien, Champalle P, Champion Julien, Chaumeton Bruno, Chevalier Pierre, Chodorovski, Clary Cédric, Clavel Olivier, Cormier François-Éric, Cruat Bernard,
Delannoy Jean-Jacques, Delgrosse J.-P, Denarier Floriane, Denis J, Deroide Patrick, Dessaint Édouard, Disdier A, Dobrilla Jean-Claude, Domergue Véronique, Drevet, Dubois Jérôme, Dupille Patrick, Durieux J, Dutel Olivier
Engel Julien, Eymas Louis, Eymery Clémentine, Eyraud Michel
Faucheux Alex, Faure Bernard, Fernandez Magin, Ferrand Thierry, Fontgalland Huart De, Fouard Emmanuel, Fourgous Barnabé, Fouroux Éric, Fouroux Gaël, Franzi Vincent
Galai Thibaud, Galai OlivierGaly Marc Et Valier Gandelin T. Garby Georges Garcin Pierre Garnier Clément Giauque Daniel Goléa A, Godet Tristan, Gondras Emmanuel, Gontard Marius, Grandene M, Gruel Damien, Guérin Antoine, Guérin Thierry, Guet M, Guillamo Isadora, Guimard Pascal,
Haure Océane, Herr Olivier, Heyraud,
Jambert, Jouffray Marc, Juge Robert,
Karkabi Sami, Kergomar Olivier, Kirkor Gilles, Kleist Y, Kowalski,
Lachat Cédric, Lachat Raphael, Lacou Jérôme, Laffont Pierre, Lallemand Tom, Lamberton Marc, Lamoureux Claude, Laroche-Joubert Éric, Latapie Pierre, Laussac Pierre-Bernard, Lavigne Abelle, Lavigne Jean, Lavigne Pascale, Leclerc Frédéric, Lecomte Claudine, Lefebvre Pierre, Léger Bertrand, Lepage Daniel, Leprêtre Bernard, Linger Gilles, Lismonde Baudouin, Lopez Alexandre,
Mac-Krill Paul, Madre James, Maillot Laurent, Maquet Mathéo, Marbach Alain, Marbach Georges, Marechal Alain, Marry Georges, Masson A, Masson Guy, Mater Luka, Mathieu Georges, Maucci W, Maurice Alain, Maurice Barnabé, Maurice Loïc, Mauron Thibaut, Mavris Camille, Meozzi André, Meunier Éric, Michallet Roger, Michel G, Minaud Simon, Morel Jacques, Morrachini, Morverand Philippe, Mulet Fabien, Mure-Ravaux,
Noirclerc Yves,
Pacaud Cécile, Pailler, Parein Dominique, Parein René, Parrot David, Pasquini, Peaudecerf G, Pearce Ken, Penez Patrick, Perales J-M, Perette Yves, Perret Yves, Peters Yves, Petit-Didier Charles, Petzl Fernand, Petzl Paul, Peyrouse Thibaud, Pitcher Alex, Platier Gilbert, Poggia Frédéric, Pouchot Jean-Pierre, Pottet J-P, Potié Louis, Prouin Guy, Prunier, Puissant Marc,
Quint Bernard,
Renaud Marcel, Revil Lionel, Roche Prune, Rocourt Jean-Louis, Rossetti Henri, Rossetti Marc, Roth Patrice, Rousset Pierre, Roussin Daniel, Roux-Probel Alain, Ruffray Arnaud
Sagaldo-Garrido Hugo, Salt Frank, Sanson Éric, Schneider Bernard, Seiler J-M, Serre Bernard (Sert ?), Sévenier Guy, Sillanoli Aldo, Simonet Maud, Soret Jacky, Soulas Marc.
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